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Culture chinoise
2009-11-20 18:48
  • Les médias
  • L'édition
  • Les bibliothèques
  • Les musées
  • Le patrimoine culturel et naturel mondial
  • Le patrimoine culturel immatériel
  • La littérature
  • La calligraphie et la peinture
  • L'art artisanal
  • Le théâtre
  • La musique
  • Le cinéma
  • Les échanges culturels
  • Les médias

En vertu de la Constitution chinoise, les citoyens jouissent de la liberté d'expression et de la liberté de la presse. Depuis les années 1980, les médias se diversifient de plus en plus au fur et à mesure du développement économique. A l'heure actuelle, la Chine recense près de 2 000 journaux, plus de 9 000 périodiques, 267 stations de radiodiffusion et 342 stations de télévision. Fin 2006, on comptait, dans l'ensemble du pays, 139,95 millions d'abonnés à la télévision par câble. 209 villes ont ouvert un service de télévision numérique par câble, avec 12,62 millions d'abonnés. La radio et la télévision couvrent respectivement 95% et 96,2% de la population nationale. Un réseau de couverture radiodiffusée et télévisée, appuyé par la coexistence de divers moyens de transmission, par satellite, par ondes hertziennes et par câble, a été tissé sur tout le territoire chinois.

Les agences de presse

L'Agence Xinhua, agence de presse d'Etat, dont le siège est à Beijing, est l'une des principales agences internationales du monde. Elle a installé une centaine de bureaux dans la région Asie-Pacifique, au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique. En 2003, la Société financière de l'Agence Xinhua et l'Agence France-Presse ont formé une alliance. La Société financière de l'Agence Xinhua a racheté les réseaux de presse de l'Agence France-Presse à Hongkong, au Japon, en République de Corée, à Singapour et dans huit autres pays et territoires asiatiques pour élargir la couverture du réseau mondial de l'Agence Xinhua.

Le Service d'Information de Chine a lui aussi son siège à Beijing, et diffuse des informations à l'intention des Chinois d'outre-mer, des ressortissants chinois et des compatriotes des régions administratives spéciales de Hongkong et de Macao et des compa-triotes de Taiwan.

Les journaux

De 1950 à 2000, le nombre de journaux a décuplé. En 2005, la Chine comptait plus de 1 000 quotidiens avec un tirage de 100 millions d'exemplaires, ce qui fait de la Chine le plus grand pays de presse du monde. Pour satisfaire un lectorat différent, les journaux sont très divers. Ces dernières années, la réorganisation des journaux se développe fortement. A l'heure actuelle, 40 groupes de presse se sont formés dans l'ensemble du pays, parmi lesquels on cite le groupe du « Quotidien de Beijing », le groupe associé du « Journal Wenhui » et du « Xinmin Soir », ainsi que le groupe du « Quotidien de Guangzhou ». En 2006, le groupe du « Quotidien de Tianjin » a connu une transformation de numérisation au terminal de la publication, et a émis des journaux par satellite. Le « Quotidien de Tianjin » peut être publié au même moment avec des journaux comme « USA today » dans 39 pays.

La radiodiffusion

La Radiodiffusion populaire nationale, une maison de radio d'Etat, possède neuf programmes totalisant chaque jour 200 heures d'émission, tous diffusés par satellite. Les provinces, régions autonomes et municipalités possèdent leur propre station de radio. Radio Chine internationale est la seule station nationale en Chine qui diffuse chaque jour une émission de 1 000 heures de programmes en 38 langues étrangères, en putonghua (langue chinoise standard basée sur le mandarin) et dans quatre dialectes chinois à destination des auditeurs du monde entier. Son programme est composé de nouvelles, d'actualités, de commentaires, de distractions culturelles ainsi que de variétés thématiques portant sur la politique, l'économie, la culture et les sciences et techniques. En 2006, Radio Chine internationale a diffusé les émissions en modulation de fréquence à Nairobi au Kenya et à Vien-tiane au Laos. Elle est devenue l'une des stations internationales après Voice of America, BBC et Radio France internationale qui diffusent les émissions en modulation de fréquence à l'extérieur du pays.

La télévision La télévision chinoise forme un système de production, d'émissions et de couverture du pays grâce à une structure relativement complète et à un niveau de technique relativement élevé. La maison nationale de télévision, Télévision centrale de Chine (CCTV), a maintenant 17 chaînes qui diffusent chaque jour plus de 300 heures de programmes ; les provinces, régions autonomes et municipalités possèdent toutes leur propre station de télévision. Au cours de manifestations comme le Festival de la télévision de Shanghai, la Semaine internationale de la télévision de Beijing, la Foire chinoise de la radiodiffusion et de la télévision, et le Festival de la télévision du Sichuan qui ont lieu régulièrement, on organise, outre une compétition de programmes de télévision et une remise de prix, des séminaires sur la télévision, et des transactions d'import-export de programmes de télévision. Shanghai est actuellement le plus grand marché d'échanges de programmes de télévision en Asie.

Actuellement, les signaux des programmes de la Télévision centrale de Chine (CCTV) ont déjà couvert le monde entier grâce à la transmission par satellite, et les chaînes sont déjà opération-nelles par l'accès au réseau de CATV, la plate-forme de transmission en direct de la télévision par satellite, la diffusion de la télévision hertzienne, par IPTV, et le réseau Internet à haut débit, ceci dans plus de cent pays, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Egypte, l'Inde, le Chili. En août 2006, la plate-forme de la télévision chinoise de la Grande Muraille (Europe) a diffusé des émissions en France et pénétré dans la société européenne.

Le réseau Internet

Depuis le milieu des années 1990, le réseau Internet et les médias traditionnels chinois ont commencé à coopérer dans le service professionnel. Parmi 10 000 unités médiatiques réparties dans l'ensemble du pays, plus de 2 000 sont connectées à Internet. Un grand nombre de sites célèbres qui fonctionnent de la même façon que la presse ont pris de l'ampleur et font valoir leur prédominance dans les reportages d'information. D'après les experts, le réseau Internet du XXIe siècle et les médias traditionnels fusionneront, en se basant sur la technique informatique, en une plate-forme de nouveau multimédia riche en sons, images et textes abondamment illustrés.

Les revues sur Internet se développent rapidement : la diffusion totale des revues électroniques chinoises a dépassé les 360 millions. Depuis fin septembre 2005, où le site de China Mobile a lancé son service de télévision sur téléphone portable, les textes et images de la presse sont accessibles par téléphone portable. Des sites Internet d'informations offrent un nouveau service de journal sur téléphone portable. Le 5 août 2006, l'Administration nationale de la presse et de la publication a dressé le plan du laboratoire de la presse numérique, dans le but d'explorer différentes formes de publication numérique et modes d'exploitation comme le journal sur Internet, le journal sur téléphone portable et le journal électronique. Avant cela, certains journaux avaient déjà procédé à des essais, comme par exemple, le site www.oeeee.com, le plus grand programme de presse chinoise créé par le groupe de la presse Nanfang, le site www.nsports.cn créé par le « Quotidien de Dalian », et le site www.cnnb.cn créé par le groupe du « Quotidien de Libération », journal multimédia interactif intégrant les reportages audio, vidéo et en écrit.

Le site www.gov.com, créé par le site www.xinhuanet.com, a été ouvert le 1er janvier 2006. Il s'agit d'une plate-forme polyvalente qui offre un service en ligne destiné à la publication des informations sur les affaires gouvernementales sur Internet par le Conseil des Affaires d'Etat et ses différents départements, les administrations des différentes provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale.

Les groupes multimédias

Après l'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du Commerce, pour faire face à l'entrée de groupes médiatiques puissants d'outre-mer, la création de grands groupes de presse transrégionaux et transmédiatiques, qui entreprennent une exploitation diversifiée, tend à se développer dans les médias en Chine. En 2001, le gouvernement a pris pour objectif de sa réforme le groupement des médias et la constitution de grands groupes de presse transrégionaux et multimédias, et mis en place des dispositions concrètes en ce qui concerne le financement par les médias, la coopération avec les investisseurs étrangers et le développement transmédiatique. Le Groupe chinois de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision, fondé fin 2001, rassemble les res-sources et les moyens des compagnies de radiodiffusion, de télévision, de cinéma et d'Internet au niveau national, et couvre de nombreuses activités, et notamment la télévision, Internet, l'édition et la publicité, devenant ainsi le plus grand et le plus puissant groupe multimédia en Chine.

Parallèlement, les médias chinois ont commencé à coopérer avec des groupes médiatiques d'outre-mer. Depuis 2003, une trentaine de chaînes de télévision d'outre-mer, comme Phoenix TV, Bloomberg, Star TV, Euro Sports News, CETV, etc., ont été diffusées à temps partiel en Chine. De plus, c'est à travers le Fox News Network, sous la bannière de News Corporation, que la chaîne en anglais de la Télévision centrale de Chine (CCTV) a pu être diffusée aux Etats-Unis.

L'édition

L'édition a connu elle aussi un développement continu. Actuellement, la Chine se classe à la première place mondiale dans le domaines de l'édition. Le nombre d'exemplaires de livres a dépassé 6 milliards par an et celui de périodiques a atteint 3 milliards par an. Depuis l'année 2002, l'édition chinoise a commencé à con-naître une réorganisation et une fusion. A l'heure actuelle, on compte 55 groupes de publication dans l'ensemble du pays. Le Groupe de publication de Chine, créé en avril 2003, comprend douze entre-prises et établissements d'utilité publique d'importance, jouissant d'un grand prestige dans l'édition chinoise, voire dans l'édition internationale, parmi eux on cite la Presse commerciale, la Chung Hwa Book Store, la Librairie Sanlian, la Librairie Xinhua (Chine Nouvelle), la Société générale chinoise du Commerce extérieur des Publications, la Société chinoise d'import-export des livres, etc. Ce groupe, appelé « le porte-avions de l'édition », rassemble la publication, la vente, la gestion de la chaîne commerciale, le commerce d'import-export, l'achat et la vente des droits d'auteur, l'impression et la reproduction, les services de techniques informatiques, l'exploitation scientifique et technique, et les différents modes d'utilisation des capitaux des publications.

Conformément aux engagements que la Chine avait pris lors de son adhésion à l'OMC, l'Administration nationale de la Presse et de la Publication a publié, en mai 2003, la Méthode de gestion des entreprises à investissements étrangers sur la vente au détail de livres, journaux et périodiques, dans laquelle il est permis aux investisseurs étrangers de se consacrer à la vente au détail de livres, journaux et périodiques sur le marché chinois à partir du 1er mai 2003. Les règlements sur la création d'entreprises à investissements étrangers dans la vente en gros de livres, journaux et périodiques ont été mis en application le 1er décembre 2004. Cette méthode stipule clairement que la création d'entreprises à capitaux étrangers consacrées à la vente au détail et à la vente en gros de livres, journaux et périodiques doit être approuvée par l'Administration nationale de la Presse et de la Publication. A l'heure actuelle, plus de 60 entreprises à capitaux étrangers ont établi leurs bureaux en Chine pour demander la création d'une entreprise consacrée à la vente au détail de livres, journaux et périodiques.

Les livres et les périodiques

On compte, en Chine, 570 maisons d'édition et 320 unités de publication audiovisuelle. L'Etat a élaboré plusieurs projets clés sur la publication et créé des prix pour les meilleurs livres, afin de promouvoir le développement de l'édition. En 2006, le nombre total de livres édités était de 6,2 milliards d'exemplaires. Le secteur des périodiques a connu un développement rapide. En 1978, il existait en Chine 930 périodiques avec un tirage de 760 millions d'exemplaires, soit 0,8 exemplaire par personne. En 2006, le nombre de périodiques a atteint 9 490 titres avec un tirage de 3 milliards d'exemplaires, soit 2,3 exemplaires par personne.

Le marché des publications électroniques s'est développé avec le processus accéléré de l'informatisation de la société. Actuellement, ce marché a pris une certaine ampleur. Chaque année des milliers de titres de publications électroniques voient le jour.

La publication à destination de l'étranger

Le Groupe de publication internationale de Chine est un grand groupe qui met l'accent sur l'édition, l'impression et la distribution de livres et périodiques en langues étrangères, et qui joue un rôle particulier dans les échanges de l'édition chinoise avec l'étranger. Il publie quatre périodiques, tels que Beijing information, La Chine au présent, la Chine et la Chine populaire en chinois, anglais, français, arabe, espagnol, japonais, coréen et russe, qui disposent chacun d'un site en plusieurs langues. Il regroupe aussi sept maisons d'édition dont les Editions en Langues étrangères et les Editions Nouveau Monde, qui publient chaque année un millier de titres d'ou-vrages en une vingtaine de langues étrangères, à destination de plus de 190 pays et régions. Le Groupe de publication internationale de Chine est le principal acteur dans la présentation au monde des aspects de la Chine et dans les échanges avec le reste du monde. La Société chinoise du Commerce international du Livre, dépendant de ce groupe, distribue des livres et des périodiques de toutes sortes dans plus de 80 pays et régions, et organise régulièrement des expositions du livre dans différents pays et régions.

Le Centre de Communication intercontinentale

C'est un organisme populaire de diffusion internationale spécialisé dans la production en plusieurs langues de produits audiovisuels (y compris des films et des téléfilms) et dans la publication de livres. Depuis sa fondation en 1993, il publie chaque année une centaine de titres de livres et des films et téléfilms totalisant quelques centaines d'heures, distribués dans plus de 150 pays et régions. Ces produits ont pour thème principal des connais-sances générales sur la Chine, la culture chinoise, le développement de la réforme, l'ouverture et la modernisation, les us et coutumes chinois et les réponses aux questions cruciales posées par l'opinion publique mondiale.

Le Centre chinois d'information par Internet

C'est le site (www.china.org.cn) qui donne au monde les informations autorisées les plus concentrées et les plus nombreuses sur la Chine en plusieurs langues. Ce centre est entré en service le 1er janvier 1997. Plus de 90% de ses visiteurs sont étrangers.

Les bibliothèques

Fin 2006, il existait en Chine 2 767 bibliothèques publiques avec des collections totalisant plus de 500 millions de volumes. Parmi les bibliothèques universitaires, celles de l'Université de Beijing et de l'Université de Wuhan sont les plus importantes par leur fonds bibliothécaire. Le réseau chinois des bibliothèques comprend également les bibliothèques des instituts de recherche scientifique, des syndicats, des établissements administratifs et collectifs, de l'armée, des écoles secondaires et primaires, des cantons et des bourgs, des entreprises et des quartiers d'habitation.

Avec 25 millions de volumes, la Bibliothèque nationale de Chine est la plus grande d'Asie et la plus grande du monde par son nombre de livres en chinois. Situé près du Parc aux Bambous pourpres aux paysages pittoresques, c'est un bâtiment imposant de 3 étages souterrains et de 19 étages au-dessus du sol. Cette bibliothèque conserve 3 500 plaquettes de jiaguwen (caractères hiéroglyphiques gravés sur des carapaces de tortue et des os d'animaux), 1,6 million de volumes anciens reliés par des fils, un millier de livres qui ont été découverts dans les grottes de Dunhuang, 12 millions de livres et de périodiques en langues étrangères et des dizaines de banques de données électroniques continuellement remises à jour. A partir de 1916, cette bibliothèque a commencé à recevoir des dons en livres de tout le pays et est ainsi devenue une banque nationale de documentation. En 1987, elle s'est vue offrir des publications électroniques. Ici siègent encore le Centre national d'identification des périodiques (ISSN) et le Centre informatique d'Internet. Récemment, la Bibliothèque nationale a fondé, avec 90 autres bibliothèques chinoises, une union des bibliothèques numérisées, afin de promouvoir, de concert avec elles, le développement et l'application de l'information publique numérisée. La construction de la bibliothèque numérique, deuxième phase des travaux de construction de la Bibliothèque nationale de Chine, a commencé fin 2004, et cette bibliothèque sera mise en service en 2007. Le dépôt de la bibliothèque, une fois agrandi, pourra satisfaire les besoins de stockage des livres pour les 30 ans à venir. La bibliothèque numérique permettra à la Bibliothèque nationale de Chine de devenir le plus grand centre de documentation et de ressources numériques en chinois du monde, et la base de services informatiques la plus avancée de Chine.

La Bibliothèque de Shanghai, jouissant d'une réputation nationale et internationale, est la plus grande des bibliothèques à l'échelon provincial et municipal. Ses collections regroupent en particulier 1,7 million de volumes anciens de grande valeur, parmi lesquels, 178 000 volumes de 25 000 titres sont des originaux. Certains de ces exemplaires sont devenus uniques au monde. Les plus anciennes collections datent de 1 500 ans

Les musées

Actuellement, on compte en Chine 1 593 musées. En ajoutant les musées thématiques créés par des particuliers, le nombre total de musées s'élève à plus de 2 300 dans l'ensemble du pays. Les collections conservées dans ces musées dépassent les 20 millions de pièces, et chaque année, presque 10 000 expositions sont organisées. Certains musées contenant des pièces archéologiques, tels que le Musée des Guerriers et des Chevaux en terre cuite de l'Empereur Shihuangdi des Qin, sont devenus des sites touristiques célèbres. Le gouvernement encourage l'exposition et les échanges de pièces anciennes entre les musées ainsi que ceux des collections conservées légalement par la population. D'ici à 2015, la Chine construira 1 000 nouveaux musées, pour que chaque ville d'importance moyenne possède un musée multifonctionnel.

Le Musée national, situé à l'est de la place Tian'anmen, rassemblant collections, archéologie, conservation, recherche et exposition, possède plus de 620 000 reliques précieuses et un million d'exemplaires de documents qui reflètent les histoires chinoises ancienne, moderne et contemporaine. Les travaux de reconstruction et d'élargissement de ce musée ont commencé en mars 2007, et s'achèveront à la fin 2009. Sa superficie atteindra 192 000 mètres carrés, soit trois fois plus que celle du musée à l'origine.

Le patrimoine culturel et naturel mondial

Lors du 30e Congrès sur le Patrimoine mondial tenu en juillet 2006, le site archéologique Yin Xu et les sanctuaires du grand panda du Sichuan ont été inscrits sur la liste du Patrimoine mondial en tant que biens culturel et naturel mondiaux. Situé dans la ville d'Anyang au Henan, le site archéologique Yin Xu, d'une superficie de 2 400 hectares et vieux de plus de 3 300 ans, constitue les premières ruines de la capitale de la dernière période de la dynastie des Shang enregistrées dans des documents et confirmées par les inscriptions sur carapaces de tortue et os d'animaux et les fouilles archéologiques. Les sanctuaires du grand panda du Sichuan s'étendent sur 9 245 km2, et inclut Wolong, le mont Siguniang et les montagnes de Jiajin ; 30% des grands pandas sauvages y vivent. Ces sanctuaires constituent la plus grande zone contiguë d'habitat de ce panda en Chine. La Chine a adhéré, en 1985, à la Convention concernant la protection du patrimoine culturel et naturel mondial. Aujourd'hui, on recense en Chine 33 sites inscrits sur la liste du Patrimoine mondial, ce qui place la Chine à la troisième place mondiale. A partir de 2004, Beijing a commencé à entreprendre, pour la première fois, la restauration de six sites inscrits sur la liste du Patrimoine mondial : les treize Tombeaux des Ming, la Grande Muraille, le Palais impérial, le Temple du Ciel, le Palais d'Eté et le site de l'Homme de Pékin à Zhoukoudian. Ces travaux seront terminés avant 2008. En 2006, la Chine a décidé de désigner le deuxième samedi du mois de juin de chaque année comme la Journée du Patrimoine culturel chinois.

Le patrimoine culturel immatériel

La Chine est l'un des pays les plus riches en terme de patrimoine culturel immatériel. En juin 2006, le Conseil des Affaires d'Etat a publié la première liste des éléments du patrimoine culturel immatériel au niveau national, qui comprend dix catégories : la littérature folklorique, la musique folklorique, la danse folklorique, le théâtre traditionnel, les spectacles populaires, l'acrobatie, le sport traditionnel de compétition, la peinture folklorique, l'art artisanal, la médecine et la pharmacopée traditionnelles, les mœurs, et regroupe 518 articles.

L'opéra kunqu et l'art du guqin (instrument de pincement ancien), le mélodrame Mukamu et le chant folklorique mongol changdiao ont obtenu le titre de « chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel humain » de l'UNESCO. Le changdiao a été présenté en 2005 par la Chine et la Mongolie, à l'UNESCO qui l'a admis comme candidat à la liste du patrimoine immatériel. En outre, les enregistrements de la musique traditionnelle ancienne, les documents confidentiels du gouvernement des Qing, les livres canoniques en langue dongba de l'ethnie naxi et la Liste des lauréats de la dynastie des Qing, un document ancien sur l'examen impérial, sont inscrits sur la liste du Patrimoine documentaire mondial. En 2001, l'UNESCO a inscrit la plus longue épopée du monde, La vie du roi Gesar de l'ethnie tibétaine de la Chine, sur la liste des Célébrations d'anniversaire de l'UNESCO.

La Chine a fait de grands efforts dans la protection du patrimoine culturel immatériel, par exemple, le gouvernement a organisé la rédaction et la publication des dix annales sur les arts ethniques et folkloriques chinois qui regroupent 300 volumes et presque 500 millions de caractères, et a sauvé et conservé un grand nombre de ressources précieuses sur l'art et la culture. En février 2006, le Conseil des Affaires d'Etat a promulgué l'Avis sur le renforcement de la protection du patrimoine culturel qui demande de recenser, protéger, sauver les éléments du patrimoine culturel immatériel, et d'établir un système de répertoire du patrimoine culturel immatériel au niveau national, provincial, municipal et du district, dans le but de mettre en place progressivement un système à la chinoise dans ce domaine.

La littérature

La littérature chinoise doit son premier succès au Livre des Odes, premier recueil de poèmes chinois datant du VIe siècle av. J.-C. Viennent ensuite la prose au style simple de l'époque antérieure aux Qin (770 – 221 av. J.-C.), le fu (genre de poème en prose rimée) de la dynastie des Han (206 av. J.-C. – 220 de notre ère) et le yuefu (poème mis en musique) au style fleuri vers la fin de cette dynastie, qui ont représenté chacun les tendances littéraires de leur époque. A l'époque des Tang (618 – 907), la création poétique est parvenue à son apogée. Les poètes, dont les prestigieux Li Bai et Du Fu, étaient au nombre de quelques milliers, et les poèmes, qui se transmettaient de génération en génération, se chiffrent à plus de 50 000. La dynastie des Song (960 – 1279) se distingue par son ci (poème en vers inégaux) et celle des Yuan (1279 – 1368) par son zaju (pièce de théâtre). A l'époque des Ming (1368 – 1644) et des Qing (1644 – 1911), sont parus l'Histoire romancée des Trois Royaumes, Au bord de l'eau, Le pèlerinage vers l'Ouest et Le rêve dans le pavillon rouge, quatre romans-fleuves qui, par leur richesse historique et culturelle et leur originalité artistique, jouissent d'un grand renom depuis l'antiquité, et traversent les époques.

La littérature chinoise du XXe siècle a connu deux périodes d'épanouissement des années 1920 à 1930 et de 1980 à 1990. La première période, appelée le « mouvement de la culture nouvelle », a manifesté, dès ses débuts, des idées vigoureuses anti-impérialistes et anti-féodales. Les écrivains progressistes, avec Lu Xun comme représentant, ont ouvert la voie à la littérature chinoise contemporaine. Lu Xun, Shen Congwen, Ba Jin, Mao Dun, Lao She et Eileen Chang sont considérés dans le monde littéraire comme de grands maîtres de la littérature chinoise.

L'apparition de nombreux nouveaux écrivains de notoriété mondiale et de leurs œuvres dans les années 1980-1990 a reflété les succès et la prospérité de la littérature chinoise contemporaine. Les écrivains ont exprimé, en langue moderne, l'expérience de la vie du peuple chinois de notre époque, enrichie d'une conception esthétique plus mûre. Du point de vue de la création littéraire, les écrivains contemporains dépassent leurs prédécesseurs par leur usage du langage et l'expression des idées.

La création et le développement de la littérature sur Internet attirent la plus grande attention du monde littéraire chinois. Depuis 1995, date de la fondation du premier site littéraire « Olivier », on en compte maintenant une vingtaine dans l'ensemble du pays. Ils marquent le premier pas du développement de la littérature sur Internet. Celle-ci, en tant que nouvelle littérature médiatique qui a connu un développement rapide, influence en quelque sorte la situation générale du développement de la littérature chinoise. En 2006, l'utilisation du blog a explosé en Chine. Le nombre de blogueurs a atteint 28 millions, et beaucoup d'entre eux sont des stars et des artistes.

En Chine, plusieurs dizaines de prix littéraires ont été établis, parmi lesquels les plus réputés sont le Prix de Littérature Mao Dun, le Prix de Littérature Lu Xun, et le Prix annuel des meilleurs écrivains chinois. Le Prix de littérature féminine chinoise, grand prix littéraire national, est décerné une fois tous les 5 ans, aux femmes écrivains dont les œuvres comprennent le roman, la prose, la poésie, le reportage, les essais théoriques et artistiques et la traduction.

La calligraphie et la peinture

Les caractères de l'écriture chinoise étaient à l'origine des dessins ou des signes. L'évolution de l'écriture a donné naissance à un art calligraphique indépendant. Les œuvres de grands calligraphes des différentes dynasties restent représentatives de la calligraphie de leur époque. La passion des calligraphes et des amateurs pour cet art s'est transmise jusqu'à nos jours.

Différente de la peinture à huile occidentale, la peinture traditionnelle chinoise a ses formes d'expression particulières. Les dessins sur les poteries néolithiques d'il y a 6 000 ou 7 000 ans sont les plus anciennes œuvres picturales de Chine. Ces dessins, comme l'écriture, représentés principalement par des lignes, sont tracés avec les mêmes outils que pour celle-ci, d'où l'expression « la calligraphie et la peinture ont les mêmes origines ». Des vers ou des caractères sont toujours écrits sur le tableau pour associer poésie, calligraphie et peinture en une seule œuvre d'art. Les peintures de personnages, de paysages, de fleurs et d'oiseaux font partie intégrante de la peinture traditionnelle chinoise. De nombreux tableaux réalisés au cours des différentes dynasties ont été peints de manière expressive.

La création calligraphique et picturale est toujours très dynamique dans la Chine actuelle. Tout au long de l'année, les différents musées des Beaux-Arts, dont le Palais des Beaux-Arts de Chine, organisent régulièrement des expositions d'œuvres d'un peintre ou de plusieurs peintres. Parallèlement, la peinture chinoise est exposée chaque année partout dans le monde. Outre la peinture traditionnelle chinoise, les techniques occidentales telles que la peinture à huile, la gravure et l'aquarelle se sont développées également en Chine. Certains peintres chinois, en associant les techniques de la peinture traditionnelle chinoise à celles de la peinture occidentale, produisent des œuvres aux styles variés. L'art contemporain ayant pour support les matières, les formes, les cadres et les moyens modernes, progresse énormément ; les œuvres artistiques issues des nouveaux médias, comme la vidéofréquence, le numérique, les dessins animés et l'art acoustique, font fréquemment leur apparition dans des expositions chinoises et étrangères d'art contemporain.

L'art artisanal

L'art artisanal chinois est très varié, avec des techniques très raffinées. Grâce à l'action de protection menée par le gouvernement, ces techniques ont pu, pour la plupart, se transmettre jusqu'à nos jours ; de nombreux produits se vendent jusqu'à l'étranger et y sont très appréciés.

Les objets artisanaux particuliers sont fabriqués à partir d'une matière première spéciale ; leur conception est ingénieuse et leur façonnage, recherché ; ils se distinguent par leur élégance. Pour réaliser une sculpture en jade, l'artisan utilise des veines naturelles, du lustre, et les formes du jade pour que les couleurs du jade s'accordent délicatement avec la forme de l'objet. L'objet créé de cette façon peut exprimer pleinement les beautés de la nature. Les cloisonnés sont des objets artisanaux très connus en Chine et à l'étranger. Les objets les plus renommés sont ornés d'émail bleu selon une tradition qui remonte au règne de Jingtai (1450 – 1457) de la dynastie des Ming, d'où le nom chinois Jingtailan (émail bleu de Jingtai). On fabrique une carcasse de cuivre sur laquelle sont incrustés des fils de cuivre que l'on recouvre d'or et d'argent après l'émaillage, pour que l'objet brille d'éclats dorés. Les cloisonnés sont généralement des vases, des bols et des coupes.

Les objets artisanaux populaires façonnés au moyen du découpage, du piquage, du tressage, du tissage, de la broderie, de la gravure, du modelage et de la peinture sont d'une grande variété et possèdent les couleurs locales et un style national.

Le théâtre

Le théâtre traditionnel chinois est aussi réputé que la tragédie et la comédie grecques ou le théâtre sanscrit en Inde, trois grandes cultures théâtrales anciennes. On compte en Chine plus de 300 genres théâtraux traditionnels, qui utilisent le chant et la danse pour développer des intrigues. Chaque année, on donne, sur la scène chinoise, des milliers de pièces nouvelles et anciennes empruntées à divers genres de théâtres, ce qui enrichit la vie culturelle de la population. Le Prix des Fleurs de prunier, créé en 1983, est le prix suprême pour les meilleurs jeunes acteurs ou ceux d'âge moyen du milieu théâtral chinois. 460 acteurs de 47 genres théâtraux y compris le huaju (théâtre parlé), l'opéra, la pièce dansée, etc., de 29 provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale et de Hongkong et Taiwan, ont obtenu ce prix.

L'opéra de Pékin

L'opéra de Pékin, issu de l'opéra kunqu, un autre art théâtral très ancien du pays, est le plus répandu et le plus influent de Chine. Cet art scénique qui combine harmonieusement le chant, la danse, la gestuelle et les exercices acrobatiques a pris forme au début du XIXe siècle à Beijing. 200 ans de pratique lui ont permis d'aboutir à la création d'un répertoire de plus de mille pièces traditionnelles remarquables et à l'élaboration d'une gamme de mouvements musicaux stylisés et de formes de représentation. Succédant à des acteurs éminents de l'opéra de Pékin, tels que Mei Lanfang, Cheng Yanqiu, Ma Lianliang, Zhou Xinfang et Du Jinfang, bon nombre de jeunes acteurs se sont engagés les uns après les autres dans l'interprétation de cet opéra ; cela montre que l'art de l'opéra de Pékin ne sombre pas dans la désuétude.Ces dernières années, le Théâtre de l'opéra de Pékin de Chine a effectué un essai audacieux en introduisant certains éléments de la symphonie occidentale dans l'opéra de Pékin traditionnel, qui a été largement apprécié par les professionnels. La fin de l'enregistrement audiovisuel de 355 pièces classiques a constitué un grand événement pour l'opéra de Pékin. Dans ces 355 pièces, les chants avaient été exécutés entre les années 1940 et 1960 par 47 acteurs célèbres défunts et les principaux rôles ont été joués par de jeunes acteurs et actrices. Ainsi les chants des grands maîtres de l'opéra de Pékin ont-ils pu être conservés.

La musique

Au Ier siècle av. J.–C., il existait en Chine plus de 80 instruments musicaux. Au cours d'un long développement, les cinq catégories de la musique traditionnelle ont pris leur forme : la chanson, la musique de danse et de chant, le conte chanté, la musique théâtrale et la musique instrumentale. Dans l'histoire chinoise, il y a eu plusieurs époques prospères dans le domaine de la musique. Le guanglingsan et le hujia shibapai joués au qin (instrument de mu-sique à 5 ou 7 cordes), le shimian maifu (embuscades dressées dans dix directions) joué au pipa (guitare chinoise à 4 cordes), le chunjiang huayueye (Fleurs et lune sur le fleuve printanier), une pièce de musique d'orchestre traditionnelle, sont tous des chefs-d'œuvre musicales anciennes.

Depuis le milieu du XXe siècle, les cultures orientale et occidentale se sont confrontées et ont fusionné, et un nouveau chapitre a été ouvert dans l'art musical chinois. Des progrès historiques ont été réalisés dans beaucoup de domaines, dont la musique symphonique, le chœur, l'opéra, le piano, et le violon. Des musiciens ont composé des œuvres caractérisées par la modernité, la haute valeur artistique et ethnique, par exemple, le grand spectacle de chant et de danse L'Orient rouge, la musique filmique La troisième Sœur Liu, l'opéra Les gardes rouges du lac Honghu, le concert pour piano Le Huanghe. Au même moment, les musiciens et les orchestres chinois ont participé à des activités et échanges musicaux internationaux, et beaucoup d'entre eux ont obtenu de bons résultats. De grands festivals ont lieu régulièrement partout en Chine, par exemple, le Festival d'art international de Shanghai, le Festival de musique international de Beijing et le Festival de théâtre international de Beijing, qui attirent de nombreux musiciens célèbres et des orchestres de premier rang en Chine.

Le cinéma

Le réalisme est la tendance générale de la création cinématographique chinoise. A partir du milieu des années 1980, période prospère de la création filmique, sont apparus un grand nombre de films remarquables. Les films réalistes ont atteint un haut niveau dans le reflet de la vie envisagé de façon approfondie et sous un angle plus large, la diversification des sujets et du style, et la recherche d'un nouveau langage cinématographique. L'apparition des réalisateurs de la « cinquième génération » de cette période, comme Zhang Yimou, Chen Kaige et Huang Jianxin a retenu l'attention du milieu cinématographique international.

Dans les dernières années du XXe siècle et au début du XXIe siècle, Jia Zhangke, Wang Xiaoshuai, Zhang Yuan, Lou Ye et d'autres, appelés les réalisateurs de la « sixième génération », qui sont nés dans les années 1960 et 1970, ont révélé leur talent. Ils ont créé des œuvres qui plaisent aux gens du peuple et les présentent pour la plupart de manière réaliste. Feng Xiaogang, dont les films remportent un vif succès, est actuellement le premier réalisateur en Chine dans le domaine du film commercial. Ses œuvres racontent souvent des histoires des gens du peuple.

Deux festivals de cinéma internationaux qui ont une certaine influence se tiennent annuellement en Chine : celui de Shanghai et celui de Changchun. Le prix du « Coq d'or » est la récompense la plus importante pour les meilleurs films chinois. En outre, pour stimuler le développement du film, un prix « Huabiao » a été créé par l'Etat. Quant au prix des « Cent fleurs », il est attribué par les spectateurs.

Les échanges culturels

En janvier 2007, le Festival du film italien, dont l'animation était sans précédent et le contenu substantiel, a été inauguré à Beijing. C'était le dernier programme de l'« Année de l'Italie » en Chine (2006). Les troupes artistiques italiennes ont donné des spectacles de musique, de danse et de théâtre à Shanghai, Beijing, Guangzhou, Tianjin, Hongkong, Shenyang, Harbin, Ningbo, Suzhou, et une série d'expositions a été organisée. De 2004 à 2005, les « Années croisées Chine-France » qui ont duré deux ans, ont marqué la plus importante activité d'échanges culturels engagée par la Chine avec un pays étranger depuis 1949. Considérées comme une grande entreprise dans l'histoire des échanges culturels entre la Chine et l'Europe, elles ont porté les relations entre la Chine et la France, et même entre la Chine et l'Union européenne, à un nouveau palier. L'« Année de la Russie » en Chine en 2006 était un autre point d'attrait dans les échanges culturels avec l'étranger. Les artistes russes ont donné des ballets, des chœurs, des opéras, des symphonies, du théâtre moderne, du rock and roll, des marionnettes, du théâtre d'ombres, des spectacles de laser, des activités folkloriques, etc. Dans les expositions, on peut trouver les chefs-d'œuvre des grands peintres classiques connus par les Chinois comme Ilya Repin et Shishkin Ivan Ivanovich, ainsi que de ceux de l'école réaliste de l'époque de l'Union soviétique. L'« Année de la Chine » organisée par la Russie a commencé le 1er janvier 2007.

Ces dernières années, la Chine a organisé, en coopération avec d'autres pays, de nombreuses actions culturelles telles que la « semaine culturelle », le « voyage culturel » et le « festival culturel », afin de promouvoir les échanges et la compréhension entre la Chine et d'autres pays, et d'entamer des dialogues entre diverses civilisations. Pour coordonner la deuxième conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-arabe à Beijing, les ministères chinois de la Culture et des Affaires étrangères, en coopérant avec les départements concernés des 22 pays membres de la Ligue arabe, ont organisé à Beijing, de juin à juillet 2006, le Festival de l'Art arabe, qui était la plus importante activité d'échanges culturels entre la Chine et les pays arabes dans l'histoire. Le Festival de la Culture chinoise d'une durée d'un mois, s'est ouvert en sep-tembre 2006 à New York, dont les activités principales comprenaient : l'exposition de photos du Yunnan, l'exposition et la vente aux enchères des antiquités de l'Association internationale des Collectionneurs d'art chinois (ISCAC), l'exposition de peintures chinoises de facture minutieuse et l'exposition des chefs-d'œuvre artistiques du Festival du Yunnan, l'exposition sur une présentation de la ligne aérienne dite la « Bosse de chameau » ouverte par l'escadre américaine du « Tigre volant » pendant la deuxième Guerre.

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