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Voilà pourquoi les pays africains soutiennent la Chine sur la question des droits de l'homme
——Communiqué du Porte-parole de l’Ambassade de Chine
2021-05-13 01:34

Récemment, nous avons remarqué que le Sud Quotidien a publié un article de BBC intitulé «Pourquoi les pays africains soutiennent la Chine contre l’Occident sur les questions des droits de l’homme». Cet article prétend à tort que les pays africains soutiennent la Chine sur la «question des droits de l’homme au Xinjiang» parce qu’ils dépendent du commerce, des investissements et de l’aide de la Chine, et laisse entendre que la Chine utilise la coopération économique pour attirer l’Afrique. Afin d’éviter d’induire le public en erreur, il est nécessaire que nous clarifions la vérité.

I. Quelle est la vérité sur la «question des droits de l’homme au Xinjiang»?

i. Où se situe le Xinjiang et que s’est-il passé là-bas ?

Le Xinjiang est situé à la frontière nord-ouest de la Chine, avec une superficie de 1,66 million de km2 et une population de 25 millions d’habitants. C’est l’une des cinq régions autonomes des minorités ethniques de Chine. On peut trouver tous les 56 groupes ethniques chinois au Xinjiang, parmi lesquels les Ouïgours, les Hans, les Kazakhs et les Huis sont les plus nombreux. Depuis les années 1990, les «trois forces», à savoir les forces terroristes, séparatistes et extrémistes ont commis des milliers d’attentats au Xinjiang, y compris des explosions, des assassinats, des empoisonnements et des incendies, etc. Seul un attentat terroriste produit à Urumqi en 2009 a fait 197 morts et plus de 1 700 blessés, portant gravement atteinte aux droits de l’homme fondamentaux des populations locales: le droit de vie, le droit de propriété et la liberté de croyance religieuse. En vue de maintenir la stabilité et le développement au Xinjiang, le gouvernement chinois a pris des mesures efficaces de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation conformément à la loi. Le Xinjiang a finalement retrouvé son calme, sans aucun cas de terrorisme violent depuis quatre ans. Tous les groupes ethniques s’entendent en harmonie et les gens vivent en paix. En 2020, le PIB du Xinjiang a augmenté de 3,4%, supérieur à la croissance moyenne nationale de 2,3%, et tous les 3 millions de pauvres sont sortis de la pauvreté.

ii. La vérité derrière les mensonges

Ces «étiquettes» sensationnelles telles que «génocide», «travail forcé», «démolitions forcées de mosquées» et «camps de concentration» sont toutes de gros mensonges fabriqués par certaines forces politiques pour discréditer la Chine. En fait, de 2010 à 2018, la population ouïghoure du Xinjiang est passée de 10,17 millions à 12,7184 millions, soit une augmentation de 25%, ce qui était nettement supérieur à l’augmentation de 14% de la population de tous les groupes ethniques du Xinjiang. Impossible de parler du «génocide». Quant à «forcer les Ouïghours à cueillir le coton à la main», la production de coton au Xinjiang était 5,16 millions de tonnes en 2020, soit 87% de la production totale de la Chine, et les revenus du coton contribuent à 30% du revenu net des agriculteurs du Xinjiang. Pendant la saison de récolte, les travailleurs saisonniers de Xinjiang et des provinces voisines se précipitent pour y cueillir du coton, car leurs revenus en une saison sont parfois plus élevés que ceux de toute la famille en un an. «L’oppression religieuse» et les «camps de concentration» sont encore plus absurdes. Il y a 24400 mosquées au Xinjiang, soit une mosquée pour 530 musulmans. Depuis 1996, le gouvernement organise chaque année, à l’exception de l’année 2020 à cause de la pandémie COVID-19, des vols affrétés pour faciliter le pèlerinage. Les soi-disant «camps de concentration» sont en fait des centres d’éducation et de formation mis en place pour sauver ceux qui ont été endoctrinés par l’extrémisme, afin qu’ils puissent se déradicaliser et commencer une nouvelle vie grâce à l’apprentissage des langues, des lois et des compétences. C’est tout à fait la même chose que les centres de déradicalisation et les systèmes de correction communautaire aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France. Les derniers stagiaires du centre d’éducation et de formation du Xinjiang ont terminé leurs formations en octobre 2019.

iii. Quelle est la nature des questions liées au Xinjiang ?

Dans le fond, les questions liées au Xinjiang ne sont pas des questions ethniques, religieuses ou des droits de l’homme, mais celles de lutte contre la violence, le terrorisme et le séparatisme. C’est un combat entre l’union et la désunion, la paix et la violence, la justice et la méchanceté. Fabriquer la soi-disant « question des droits de l’homme au Xinjiang » et en faire tapage autour, c’est un pur et simple chantage géopolitique, une manœuvre hystérique de l’idéologie, qui est «politiquement correct» chez certains politiciens. Ils refusent d’ouvrir les yeux devant les nombreuses victimes innocentes des attentats terroristes. Ils refusent de regarder les progrès notables enregistrés au Xinjiang en matière d’anti-terrorisme et d’anti-extrémisme, de développement économique et de droits de l’homme. Ils refusent d’écouter des officers onusiens, des ambassadeurs étrangers, des journalistes ou des groupes religieux, qui, après avoir visité le Xinjiang en personne, ont accordé leur appréciation à la politique chinoise au Xinjiang. Ce genre de double standard, en clair, c’est parce qu’ils n’osent pas à regarder le vrai Xinjiang, un Xinjiang stable et prospère où la population vit aisément. Mais en dépit de leur ignorance ou de diffamation, le Xinjiang est là, sa beauté est là. Les mensonges pourraient temporairement aveugler les yeux comme des poussières, mais finiront par être balayés par la vérité.

Lawrence Wilkerson, chef de cabinet de l’ancien secrétaire d’État américain Colin Powell et colonel à la retraite de l’armée américaine, a déclaré lui-même que « créer des troubles au Xinjiang et freiner le développement de la Chine est un objectif longtemps planifié par eux». Ceci prouve encore une fois la mascarade de ces personnes, qui visent à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, à saper le développement stable du Xinjiang et à diaboliser la Chine sous prétexte des droits de l’homme. Ce genre de déclarations flagrantes ne manquent pas. Ces personnes, se regardant comme «donneurs de leçons», montrent souvent les autres du doigt voire s’ingèrent patentement dans les affaires intérieures d’autrui. Ces personnes-là n’ont aucun droit, aucune crédibilité à prétendre à une position de supériorité morale pour reprocher aux autres.

II. Pourquoi les pays africains soutiennent la Chine sur la question des droits de l’homme ?

Les pays africains soutiennent la Chine sur la question des droits de l’homme, parce que ils ont compris la vérité et s’est donc rangés du côté de la justice et de la moralité sans hésitation. L’époque de la colonisation et celle de la guerre froide sont toutes finies. Mais certains nostalgiques, toujours avec une attitude de condescendance, donnent des leçons aux pays africains quand ces derniers prennent leur décision sur la base de leur propre jugement. Ils ont sous-estimé la sagesse et la détermination des Africains, et ont surestimé leur compétence de manipuler l’opinion publique. Les pays et les peuples africains sont pleinement conscients de la raison et du tort, et sont capables de faire les jugements eux-mêmes. Le monde extérieur devrait pleinement respecter leur droit de prendre des décisions indépendantes dans le cadre de leur souveraineté.

Quant à l’appui de l’Afrique vers la Chine, nous tenons à souligner trois points :

i. Ce n’est pas à partir d’aujourd’hui que les pays africains commencent à soutenir la Chine. Et le soutien de l’Afrique à l’égard de la Chine ne se concentre pas que sur le dossier des droits de l’homme. La Chine et l’Afrique ont toujours été une communauté de destin, et elles étaient des frères d’armes à toute épreuve à l’époque où l’Afrique se battait pour l’indépendance et la libération nationales. Dans la recherche du développement et de l’émergence, la Chine et l’Afrique sont à nouveau partenaires de coopération gagnant-gagnant. Il y a cinquante ans, c’était avec le ferme soutien des pays africains que la Chine a retrouvé son siège légal aux Nations Unies. Dans les années 1990, la Chine était loin d’avoir la capacité économique dont elle dispose aujourd’hui, mais les pays africains, ainsi que d’autres pays en développement, ont soutenu la Chine pour déjouer les projets de résolutions anti-chinoises dans la Commission des droits de l’homme pendant 10 années consécutives. La coordination et la coopération entre la Chine et l’Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, de l’OMS, de l’OMC de même que d’autres institutions multilatérales sont innombrables. Le renforcement de la solidarité et de la coopération ainsi que la sauvegarde des intérêts communs sont les choix stratégiques fermes et à long terme de la Chine et de l’Afrique. Ceci n’est ni dû à la puissance de la Chine ni à son montant de l’aide vers l’extérieur, mais dû à l’amitié traditionnelle sino-africaine depuis des générations et à leur solidarité particulière à toute épreuve. Ceci repose également sur les besoins d’approfondir la coopération pragmatique et d’accélérer le développement commun Chine-Afrique, et sur l’importante mission de renforcer la collaboration internationale et de promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

ii. Les pays africains ne sont pas seuls du côté de la Chine. Lors du dernier Conseil des droits de l’homme, le Cuba a fait une déclaration conjointe au nom de 64 pays pour admirer les réalisations du gouvernement chinois dans la promotion des droits de l’homme en Chine, tout en exhortant les parties concernées à cesser d’utiliser les questions liées au Xinjiang pour s’ingérer dans les affaires intérieures chinoises et à arrêter toutes les manœuvres cherchant à contenir le progrès des pays en développement sous prétexte des droits de l”homme. Et un grand nombre de pays s’y sont exprimés à titre individuel pour soutenir la position de la Chine. Parmi ces pays qui ont contribué à un avantage écrasant lors de la réunion, se figuraient non seulement des pays africains, mais aussi beaucoup d’autres pays en développement et des pays musulmans. Cela justifie la position juste de la plupart des membres de la communauté internationale et leur volonté commune contre la politisation des questions des droits de l’homme. En fait, c’est plutôt la majorité des pays musulmans qui s’opposent aux certaines forces cherchant à faire du battage autour des questions religieuses pour faire pression sur la Chine.

iii. Tous les occidentaux ne critiquent pas les droits de l’homme en Chine. L’écrivain français Maxim Vivas a écrit, après avoir visité le Xinjiang, l’ouvrage Ouïghours, Pour en finir avec les fake news dans lequel il décrypte en profondeur les tactiques habituelles utilisées par certains pays et médias pour faire du battage médiatique sur la question du Xinjiang. Beaucoup de visionnaires dans les pays occidentaux comme les États-Unis, le Canada, la Suisse et la Suède se sont exprimés pour dévoiler les mensonges et leurs logiques absurdes sur les questions liés au Xinjiang. Récemment, Mick Wallace, parlementaire européen, a interrogé au Parlement européen, « La Chine, pays d’une histoire de six millénaires et d’une population de 1.4 milliards, a mené à bien le plus grand programme de réduction de la pauvreté de l’histoire de l’humanité, et dépasse les pays du nord en ce qui concerne la majorité de l’indice du progrès humain, sans envahir, ni bombarder ou sanctionner aucun pays. Quel leçon devons nous en tirer ? » Ce qui est dommage, c’est que ces voix courageuses et justes sont souvent délibérément bloquées par les grands médias tels que BBC.

III. Est-ce que l’amitié et la coopération entre la Chine et l’Afrique seront sabotées par les malintentionnés ?

La Chine reste fidèle au principe de sincérité, de résultats réels, d’amitié et de bonne foi et à la vision de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés. La Chine adopte une pratique dite « cinq non » dans sa coopération avec l’Afrique: ne pas s’ingérer dans la recherche par les pays africains d’une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales, ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures africaines, ne pas impose sa volonté à l’Afrique, ne pas assortir ses aides à l’Afrique de condition politique quelconque, et ne pas rechercher d’intérêts politiques égoïstes dans sa coopération en matière d’investissement et de financement avec l’Afrique. C’est la cause profonde des relations sino-africaines qui se sont renforcées au fil du temps, et c’est aussi le « code spécifique » de la coopération sino-africaine qui restent toujours indéfectibles.

L’amitié profonde entre l’ancienne génération de leaders chinois et africains est aujourd’hui relayée par les jeunes générations. C’est ce que nous raconte une histoire touchante d’un grand-père et de son petit-fils au Sénégal. Amadou Ndaw, âgé de 95 ans, a visité la Chine dans les années 1960 et a été reçu par le Président Mao Zedong. Soixante ans plus tard, son petit-fils Khadim est devenu un étudiant à l’Institut Confucius de l’UCAD et entend poursuivre ses études en Chine. Voilà un nouvel ambassadeur d’amitié sino-sénégalaise. Depuis ces dernières années, de jeunes étudiants et volontaires des deux pays s’approchent à travers les échanges, ils étudient, travaillent et vivent ensemble, établissant ainsi un nouveau pont de l’amitié sino-sénégalaise et sino-africaine.

L’Afrique devrait être une plate-forme de coopération internationale, au lieu d’une arène de lutte d’influence. La crise sanitaire mondiale nous rappelle que, dans une ère de mondialisation, tous les pays sont interdépendants et sont liés par un avenir partagé, construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité est la seule bonne direction à suivre. Ce qui est plus effroyable que le virus, c’est le « virus politique » tels que la stigmatisation et la diabolisation. Aujourd’hui, les infrastructures, le commerce, les investissements et les vaccins sont les ressources les plus démandées en Afrique, et les points forts de la coopération sino-africaine. Si cette coopération au bien-être du peuple africain est laissée calomnier et entraver, quelle justice y a-t-il dans le monde ? Comment l’humanité progressera-t-elle ? Dans quelques jours, 300 000 doses de vaccin Sinopharm, en forme de don du gouvernement chinois, vont arriver au Sénégal. La Chine, pays qui fournit en premier, et le plus nombreux vaccins au Sénégal, n’a qu’un seul souhait : protéger plus de populations et sauver plus de vies possible.

Dans cette logique, nous souhaitons que certains pays puissent avoir plus de sincérité et moins de calcul, magnifier la confiance et la coopération au lieu de la méfiance et le sabotage, et en mettant à profit les atouts respectifs, apporter ensemble avec la Chine et la communauté internationale plus de profits et de contribution concrète au peuple africain. La prochaine conférence du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) se tiendra à Dakar vers la fin de l’année. La Chine entend travailler en étroite collaboration avec le Sénégal, coprésident du FOCAC, et avec les autres pays africains, pour valoriser les connections entre leurs stratégies de développement et pour approfondir leur coopération dans de divers domaines, en vue de montrer à la communauté internationale la confiance et la volonté commune sino-africaine à faire face aux défis, à surmonter les épreuves, à chercher le développement et à défendre la justice. Un bel exemple pour la construction d’une communauté d’avenir partagé sino-africaine et pour l’humanité.

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