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Interview de S.E.M. XIAO Han, Ambassadeur de Chine au Sénégal accordée à la RTS
2021-06-30 04:24

(Le 26 juin 2021)

(Tel que préparé)

1. Le gouvernement chinois vient de faire un don de 300 000 doses de vaccin Sinopharm contre la COVID-19 au gouvernement sénégalais, et la coopération vaccinale sino-sénégalaise se figure au premier rang en Afrique. Monsieur l'Ambassadeur, pourriez-vous nous présenter la situation actuelle de la coopération vaccinale entre les deux pays, et donner un panorama sur la coopération de la lutte contre la pandémie sino-sénégalaise ?

Effectivement, Madame. La coopération vaccinale est une chose récente, mais elle a déjà porté ses premiers fruits. C'est un nouveau fleuron de nos coopérations bilatérales. Ce qui vient d'arriver la semaine dernière, c'est le deuxième lot avec 300 000 doses de vaccins Sinopharm en forme de don du gouvernement chinois, alors que le premier du genre avec 200 000 doses était réceptionné au mois de février en forme d'acquisition par le Sénégal. Ça fait 500 000 doses et la Chine est ainsi devenue le plus grand contributeur des vaccin anti-covid pour le Sénégal.

Avec l'arrivée des vaccins chinois, le Sénégal se trouve parmi les premiers pays en Afrique capables de lancer la campagne de vaccination et aussi parmi les premiers pays ayant acquis les vaccins chinois à l'échelle mondiale. C'est pour cela que le Président Macky SALL est allé lui-même à l'AIBD pour accueillir le premier lot de vaccins chinois et a décrit ce jour-là comme un jour historique.

Et ensuite, je me suis réjoui de voir que depuis le lancement de la campagne de vaccination, la situation anti-covid ici s'améliore de jour en jour. La vaccination permet en particulier de protéger le personnel et le système de la santé et des citoyens aux besoins urgents, et aussi de relancer les acticités économiques. C'est une autre arme qui joue parfaitement le rôle de bouclier à la fois médical et mental.

Pour la prochaine étape, on ne va pas s'arrêter là. Nous allons continuer de renforcer et d'approfondir notre coopération vaccinale. La partie sénégalaise a demandé une nouvelle acquisition de vaccins Sinopharm, et le laboratoire chinois est en train de traiter le dossier. Une autre bonne nouvelle : nous allons également accéder la vaccination gratuite en faveur des ressortissants sénégalais en Chine.

Mais la Chine ne peut pas faire le cavalier seul pour accompagner les efforts de vaccination du gouvernement du Sénégal. Comme on dit souvent en Chine: « un arbre ne fait pas la forêt ». Nous espérons qu'après l'arrivée des vaccins de la Chine et du Covax, il y aura d'autres partenaires qui nous joignent pour faire leur contribution à la campagne de vaccination au Sénégal.

La coopération vaccinale est une composante indispensable de notre lutte commune contre la pandémie, mais pas tout. Sur le plan politique, la Chine et le Sénégal se prêtent sympathie et soutien mutuel dès le début du combat. On a organisé avec réussite l'an dernier un Sommet Extraordinaire Chine-Afrique sur la Solidarité contre la COVID-19. Sur le plan sanitaire, la Chine a fait beaucoup comme l'envoi de mission médicale, la formation du personnel, le partage des expariences anti-covid, le don des matériels et des équipements, la construction de l'hôpital, et même l'installation d'une chaîne de production de masque. Tous les projets apportent une contribution vitale et directe à la population locale. En bref, la Chine fait preuve de sa disponibilité totale dans le domaine sanitaire au Sénégal. Dans la lutte contre la pandémie, le peuple chinois se mets toujours aux côtés de ses frères et soeurs du pays de la Terranga.

2. Nous savons qu'à part le Sénégal, la Chine a également fait des dons de vaccins à d'autres pays africains. Pourquoi la Chine a fait ces gestes ?

Ma réponse est : pourquoi pas ? Si vous avez des amis en difficulté, est-ce que vous pouvez vous croiser les bras comme si de rien n'était ? La solidarité et la coopération, c'est la quintescence de l'amitié sino-africaine et la tradition de la culture chinoise de cinq millénaires. Je me rappelle que le Président Macky SALL a dit une phrase qui m'a beaucoup impressionnée dans son discours :« c'est dans l'épreuve qu'une nation teste sa grandeur ». Moi, je dirais:« c'est dans l'épreuve aussi qu'une amitié teste sa profondeur ».

Une autre raison, c'est qu'à l'heure actuelle, nous vivons tous dans un village global avec la mondialisation. Comme la grande figure littéraire sénégalaise M. Hamidou KANE a écrit dans son roman L'Aventure ambiguë: « Nul ne peut plus vivre de la seule préservation de soi » Nous n'avons pas d'autres choix que de construire une communauté d'avenir partagé pour toute l'humanité. Quand il y a un défi global, il faut avoir une coopération globale comme solution. Quand il y a un mal public, il faut avoir un bien public comme réplique.

Dans cette optique, le Président XI Jinping a déclaré solennellement en novembre dernier sur le Sommet du G20 que la Chine allait mettre le vaccin chinois comme un bien public une fois qu'il soit développé et testé. Chose promise, chose due. La Chine a honoré ses engagements par ses actions exemplaires. Aujourd'hui, elle a fourni les vaccins chinois à plus de 80 payss et plusieurs organisations internationales avec plus de 100 millions de doses. Il faut préciser que parmi les pays bénéficiaires des vaccins chinois, il n'y a pas que des pays africains. On compte aussi des pays en voie de développement dans d'autres régions mêmes des pays développés.

Tout cela se fait au moment où il manque énormément de vaccins dans le monde entier et que la situation est agravée encore par un fossé vaccinal dont l'Afriqu est victime. Cela sefait également au moment où la Chine vient d'entamer massivement sa campagne de vaccination et que le taux d'innoculation des citoyens chinois laisse encore à désirer. Notre souhait est simple mais notre conviction est ferme, c'est de partager pour sauver la vie qui, une fois perdue, ne revient plus.

3. Nous avons pris note des reportages concernant la sûreté de certains vaccins occidentaux. Ce qui fait penser au public sénégalais que les vaccins chinois sont les plus sûrs. Quelle est votre avis sur ce point?Le Sénégal est capable de produire des vaccins. Si les brevets des vaccins sont levées, est-ce que la Chine entend nous aider à produire les vaccins ?

Je me réjouis de voir que les vaccins chinois sont bien accueillis par le peuple sénégalais. Le gouvernement chinois, avec une attitude haute responsable de la vie humaine, accorde la plus grande importance à la sureté et l'efficacité des vaccins. Il demande toujours aux laboratoires de mener la recherche et développement (R&D) de vaccins dans le strict respect des exigences scientifiques et réglementaires. Jusqu'à aujourd'hui, plus de 400 millions de doses de vaccins ont été administrées en Chine sans causer des effets secondaires graves. Des dizaines de pays ont homologué l'utilisation d'urgence des vaccins chinois, et plusieurs chefs d'État se sont fait vacciner les premiers pour donner l'exemple. Récemment, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a inscrit le vaccin Sinopharm sur la liste des vaccins validés pour utilisation d'urgence, une nouvelle preuve de l'innocuité et de l'efficacité des vaccins chinois.

S'agissant de la question de brevet, notre position est claire : le gouvernement chinois soutient la levée des droits de la propriété intellectuelle. Mais pour moi, ce qui important maintenant c'est qu'il faut agir vite. Une discussion sans fin ou une promesse sans suite n'arrange les affaires de personnes. En fait, les laboratoires chinois ont déjà entrepris des coopérations approfondies avec des partenaires internationaux, tout en essayant une production sur place des vaccins chinois. Et les premiers résultats sont déjà très encourageants. Pour le Sénégal, on sait bien que vous avez une longue tradition de produire le vaccin. C'est une fierté mais aussi un avantage pour le Sénégal. Je vous en félicite. Pour l'instant, nous n'avons pas encore reçu la requête de coopération de ce genre de la partie sénégalaise, mais on n'exclut pas la possibilité de faire ce genre de coopération. Je vous assure que la disponibilité chinoise est toujours là, et que la coopération vaccinale entre la Chine et le Sénégal recèle d'immense potentiel. À part le vaccin Sinopharm, je vous signale qu'en Chine nous avons aussi d'autres vaccins anti-covid19 de différents types, soit déjà mis en service et commercialisé comme le Sinovac et le Cansino, soit en cours de développement et de test. Notre vision est claire : quand il y a encore le virus, la variante et la pandémie, nous ne baisserons jamais les bras pour chercher le meilleur bouclier vaccinal.

4. La coopération dans la lutte contre la pandémie est un reflet de la coopération entre nos deux pays. Pourriez-vous nous présenter le statu quo des relations bilatérales et les résultats de la coopération ?

Depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays en 2005, les relations bilatérales ont connu un développement sain et harmonieux. Surtout durant ces dernières années, sous l'impulsion et l'attention particulière du Président XI Jinping et du Président Macky SALL, la coopération sino-sénégalaise est entrée en mode fast-track, atteignant une ampleur, une profondeur et une chaleur sans précédent, et est devenue une référence pour la coopération sino-africaine.

Sur le plan politique, la Chine et le Sénégal sont des partenaires de coopération stratégique globale et coprésidents du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). Les deux Chefs d'état se sont rencontrés à plusieurs reprises, dessinant un plan pour la coopération bilatérale. Les deux parties maintiennent une étroite communication et coordination sur la scène internationale, en vue de défendre conjointement le multilatéralisme et de construire un système de gouvernance mondiale plus équilibré, juste et inclusif.

Dans les domaines de l'économie et du commerce, la Chine est devenue le premier bailleur de fond bilatéral, le deuxième partenaire commercial et le plus grand importeur de produits agricoles du Sénégal. En 2020, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a augmenté de 15%, atteignant un record d'environ 2,9 milliards de dollars américains. Un tel bulletin est particulièrement précieux dans une année où la COVID-19 fait rage partout. De plus en plus d'entreprises chinoises viennent investir et s'implanter ici, créant 200 000 postes d'emplois directs et indirects. Le Sénégal est également le premier pays d'Afrique de l'Ouest à signer l'accord de coopération de « la Ceinture et la Route » avec la Chine. Un grand nombre de réalisations de coopération telles que l'Autoroute Ila-Touba, le Musée des civilisations noires, l'Arène nationale de lutte et le Parc industriel de Diamniadio sont devenues les symboles de la coopération sino-sénégalaise, et ont contribué effectivement au développement économique et social local et promu le bien-être du peuple. Les projets de coopération tripartite ou multipartite menés avec les partenaires internationaux, tels que le projet de dépollution de la Baie de Hann et le Programme pour la nutrition des enfants réalisé avec l'Unicef ont ouvert de nouvelles voies pour la coopération sino-sénégalaise.

Les échanges humains entre les deux pays constituent un lien affectif pour promouvoir l'amitié du peuple et leur compréhension mutuelle. « Le gala de la Fête du printemps » et la compétition « Pont vers le chinois » se jouissent d'une grande renommée au Sénégal. L'Institut Confucius de l'UCAD ouvre une fenêtre aux jeunes sénégalais de découvrir la Chine. Malgré l'épidémie, les artistes chinois et sénégalais continuent d'organiser toute forme de manifestations en ligne et hors ligne. De jeunes étudiants et volontaires des deux pays s'approchent à travers les échanges, ils étudient, travaillent et vivent ensemble, établissant ainsi un nouveau pont de l'amitié sino-sénégalaise et sino-africaine. Au cours des 15 dernières années, des milliers d'étudiants sénégalais ont bénéficié de bourses d'études du gouvernement chinois et poursuivi en Chine leurs études supérieures. L'Ambassade de Chine a également mis en place un programme de bourses intitulé « Ambassadeurs d'avenir » dans les établissements d'enseignement supérieurs pour financer les jeunes étudiants avides de connaissances.

Depuis mon arrivée à Dakar, j'ai ressenti partout, du gouvernement au peuple, une forte volonté et une forte attente de développer la coopération avec la Chine. Ce qui constitue un catalyseur important pour le progrès de la coopération des deux pays et apportera davantage de bénéfices à mesure que les capacités des deux parties augmentent. Dans les prochaines étapes, la Chine et le Sénégal entendent renforcer davantage la mise en synergie de leur planification stratégique, en intégrant l'initiative « le Ceinture et la Route » et les actions de suivi du FOCAC avec le Plan du Sénégal Emergent (PSE) en particulier avec le PAP2A. Je suis convaincu que le « dragon chinois » et le « lion de la Teranga », main dans la main et unissant leurs sagesses et forces, vont marcher ensemble vers un avenir plus radieux.

5. À la fin de cette année, la prochaine conférence du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) se tiendra à Dakar. Quel rôle le Forum joue-t-il dans la promotion de la coopération sino-africaine ? Quelle est votre perspective dans ce sens, Monsieur l'Ambassadeur ?

21 ans depuis sa création, le FOCAC compte parmi ses membres 53 pays africains et la Commission de l'UA. Il a tenu 3 sommets et 7 conférences ministérielles, offrant une plateforme de dialogue collectif et un mécanisme de coopération pragmatique qui est propre à la grande famille sino-africaine. En termes de résultats de coopération, le volume des échanges commerciaux sino-africains a atteint 208,7 milliards de dollars en 2019 et les investissements directs de la Chine en Afrique ont totalisé 49,1 milliards de dollars, soit une augmentation respective de 20 et 100 fois qu'en 2000. La Chine reste le premier partenaire commercial de l'Afrique depuis 11 années consécutives, et a contribué pour plus de 20% à la croissance économique de l'Afrique depuis des années. Un grand nombre de résultats de coopération tels que les chemins de fer, les autoroutes, les ports, les centrales électriques, les écoles, les hôpitaux, les stades, etc. sont répartis partout dans le continent. Ces fruits, souvent les plus visibles et pratiques, sont associés en profondeur aux stratégies de développement des pays concernés et répondent aux besoins des populations locales, apportant ainsi une contribution significative au développement de l'Afrique en ce nouveau siècle. Du point de vue des effets de coopération, l'influence du FOCAC a dépassé en effet la portée Chine-Afrique. Il est devenu désormais un étendard de la coopération internationale avec l'Afrique et un modèle de la coopération Sud-Sud. Non seulement les pays prêtent de nouveau l'attention à l'Afrique, mais ils ont également emprunté beaucoup de modèles du FOCAC dans la conception du cadre de coopération, ce qui a considérablement amélioré le statut international et le droit de parole de l'Afrique.

La conférence du FOCAC de cette année se tiendra dans un contexte marqué par le changement profond du monde et par une épidémie jamais vue depuis un siècle, et revêt ainsi une importance encore plus particulière. À l'heure actuelle, la Chine et le Sénégal ainsi que d'autres pays africains sont en étroite discussion sur les préparatifs de la conférence. Ils ont convenus que la conférence devrait promouvoir activement la construction de la « Ceinture et la Route », renforcer la coopération en matière de santé publique, de vaccin contre la COVID-19, d'infrastructures, de commerce et d'investissement, de capacité de production industrielle, de formation des ressources humaines, de réduction de la pauvreté, de paix et de sécurité, etc., et encourager les efforts accrus de la communauté internationale en matière d'allégement de la dette de l'Afrique. La Chine et l'Afrique travailleront ensemble pour assurer la réussite de la conférence, en vue de montrer à la communauté internationale leur confiance et volonté communes à faire face aux défis, à surmonter les épreuves, à chercher le développement et à défendre la justice, et pour finalement relever les relations sino-africaines à un nouveau palier.

6. Aujourd'hui, la Chine accueille beaucoup d'étudiants étrangers, y compris les étudiants sénégalais. Qu'est-ce que la Chine peut faire pour promouvoir le développement des jeunes du Sénégal ?

La jeunesse incarne l'espoir et l'avenir d'un pays. Les Chinois disent souvent que l'émergence et la puissance du pays dépendent largement de la jeunesse. Le développement de la jeunesse constitue toujours une priorité de coopération bilatérale sino-sénégalaise, surtout en matière de formation et d'emploi.

Selon les statistiques, depuis 2006, des milliers d'étudiants sénégalais ont bénéficié de bourses d'études du gouvernement chinois et poursuivent en Chine leurs études supérieures allant du premier cycle au doctorat; divers types de formation ont été effectués par la Chine, aidant à former plus de 30 000 techniciens et 2351 talents de tous les domaines; des centaines d'experts envoyés par les missions agricoles chinoises offrent des formations agricoles à plus de 19 600 personnes, tout en aidant à former 208 agronomes hautement compétents. En ce qui concerne la création d'emploi, seuls les 50 membres de l'Association des Entreprises chinoises au Sénégal, sans compter les autres, embauchent plus de 5000 employés locaux, et ont créé au total plus de 200 000 emplois.

Dans l'avenir, la Chine continuera de faire de son mieux pour soutenir le développement des jeunes sénégalais. Nous sommes prêts à renforcer la coopération non seulement dans les domaines traditionnels de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur, mais aussi dans les domaines de nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle, les mégadonnées et l'informatique en nuage, en vue de développer les ressources humaines de haut niveau et donner un élan à l'émergence du Sénégal à l'horizon 2035.

7. Des blocs pétroliers offshore du Sénégal seront bientôt mis en production. Et le Sénégal dispose également de nombreuses ressources minérales à l'intérieur du pays. Mais nous voyons rarement des entreprises chinoises engagées dans cette filière. Monsieur l'Ambassadeur, les entreprises chinoises vont-elles s'y intéresser à l'avenir ?

Voilà une très bonne question qui démontre que l'accusation de certains médias selon laquelle « la Chine pille les ressources de l'Afrique » n'est qu'une contre-vérité. En fait, la plupart des entreprises qui exploitent les ressources en Afrique sont des entreprises des pays occidentaux. Quand on parle des projets chinois au Sénégal, on pense naturellement aux projets clés d'infrastructures tels que le Stade Léopold Sedar Senghor, l'Arène nationale de lutte, le Musée des civilisations noires et l'Autoroute Ila-Touba, réalisations qui valorisent la civilisation africaine, rayonnent la culture et les valeurs du Sénégal et promeuvent le développement économique et social du pays. Aujourd'hui, l'accent de la coopération économique bilatérale est mis sur le domaine d'infrastructures, en vue d'améliorer le bien-être du peuple et l'environnement d'affaires, et de jeter une base solide pour l'émergence du Sénégal. Cela n'empêche que si le Sénégal en a besoin, la Chine envisagera d'encourager les entreprises chinoises à y investir pour favoriser le développement du secteur minier.

 

Pour regarder l'intérview intégrale, veuillez consulter : https://www.youtube.com/watch?v=n5vAIZ9nPR4

 

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