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Messages clés de la conférence de presse donnée par le Ministre des Affaires étrangères Wang Yi lors des sessions 2024 de l'APN et du Comité national de la CCPPC
2024-03-07 20:14

Dans un environnement international volatil et changeant, la Chine est déterminée à être une force pour la paix, la stabilité et le progrès.

Le Parti communiste chinois œuvre au bonheur du peuple chinois et au renouveau de la nation chinoise, de même qu’au progrès de l’humanité et à l’harmonie dans le monde. Tel est notre mission, notre engagement, notre aspiration et notre objectif.

L’année 2023 a été pour la diplomatie chinoise une année d’actions et surtout de récoltes. Nous avons appliqué en profondeur l’esprit du XXe Congrès national du Parti, travaillé pour promouvoir la solidarité et la coopération internationales, proposé des solutions aux crises et défis de toutes sortes et contribué à la paix et au développement dans le monde, ouvrant de nouveaux horizons à la théorie et à la pratique de la diplomatie chinoise.

Plus confiants et plus autonomes, nous travaillerons à forger le caractère de la diplomatie chinoise. Plus ouverts et plus inclusifs, nous travaillerons à affirmer la largeur d’esprit de la diplomatie chinoise. Attachés à l’équité et à la justice, nous travaillerons à démontrer l’engagement de la diplomatie chinoise. Engagés pour la coopération gagnant-gagnant, nous travaillerons à réaliser les idéaux de la diplomatie chinoise.

Le gaz naturel russe est utilisé par de nombreux ménages chinois, et des voitures de fabrication chinoise circulent dans des routes des villes russes, ce qui montre la grande résilience et les larges perspectives de la coopération sino-russe mutuellement avantageuse.

Bien préserver et développer les relations sino-russes, tel est un choix stratégique fait à partir de l’intérêt fondamental des deux peuples et une nécessité au regard de la tendance générale du développement du monde.  

La Chine et la Russie ont créé un nouveau modèle des relations entre grands pays, qui, à la différence du temps révolu de la guerre froide, préconise le bon voisinage et l’amitié pérennes ainsi que l’approfondissement de la coordination stratégique globale sur la base du non-alignement, de la non-confrontation et de la non-hostilité envers une partie tierce.

Dans le monde d’aujourd’hui, l’hégémonisme ne trouvera pas de soutien, la division ne mènera nulle part, les grandes puissances doivent s’abstenir de s’affronter et la guerre froide ne doit pas revenir.

Le concept important de la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité témoigne de l’envergure de la vision historique et de la profondeur de la conviction mondiale du Président Xi Jinping, dirigeant d’un grand pays. Il dépasse la mentalité archaïque du jeu à somme nulle, se place à la hauteur de la civilisation humaine, et reflète l’aspiration partagée des peuples du monde. Il indique, à ce moment historique où s’accélèrent les transformations inédites, la bonne orientation à suivre pour l’humanité.

La construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité est passée d’une vision conceptuelle à un système scientifique, d’une initiative chinoise à un consensus international, et d’une perspective prometteuse à des résultats concrets, affichant aujourd’hui une forte vitalité.

L’interdépendance étroite de tous les pays est la plus grande réalité du monde d’aujourd’hui. La solidarité et la coopération gagnant-gagnant sont une voie obligée pour relever les défis. Le destin de l’humanité doit être maîtrisé en commun par les pays du monde, et l’avenir de la planète est à créer par tous.

Nous entendons travailler avec tous les pays à bâtir un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, ouvert, inclusif, propre et beau. Le chemin pourrait être sinueux, mais il conduira certainement à un avenir radieux.

Notre position, ce sont les trois principes avancés par le Président Xi Jinping, à savoir, le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant. Ils constituent à la fois un bilan des leçons et expériences des plus de 50 ans de relations sino-américaines et une observation des lois des relations entre grands pays, et doivent être la ligne et l’orientation à suivre par les deux parties dans leurs efforts conjoints.

Le respect mutuel est le préalable, parce que, les systèmes sociaux et politiques de la Chine et des États-Unis étant différents, seuls le respect et la reconnaissance des différences permettront un développement soutenu de leurs relations. La coexistence pacifique est la ligne rouge à ne pas franchir, car les conséquences d’un conflit ou d’une confrontation entre deux pays aussi grands seraient inimaginables. La coopération gagnant-gagnant est l’objectif à poursuivre, car ensemble, la Chine et les États-Unis pourront réussir beaucoup d’accomplissements bénéfiques aux deux pays et au monde entier.

Si les États-Unis continuent d’agir contre leurs engagements, peut-on encore parler de leur crédibilité ? S’ils s’angoissent chaque fois que le nom de la Chine est prononcé, peut-on encore parler de la confiance en soi d’un grand pays ? S’ils ne veulent que le maintien de leur propre prospérité sans accepter le développement légitime des autres, comment peut-on encore parler de la justice dans ce monde ? S’ils continuent de monopoliser le haut de gamme des chaînes de valeur en maintenant la Chine au bas de gamme, comment peut-on parler de la concurrence équitable ?

Le défi auquel sont confrontés les États-Unis est bien américain, et pas chinois. S’obstiner à endiguer le développement de la Chine finira par nuire à soi-même.

Nous exhortons la partie américaine à saisir la tendance générale de l’Histoire, à voir le développement de la Chine avec objectivité et raison, à développer des échanges avec la Chine de manière active et pragmatique et à traduire ses engagements en actes concrets.

Pour bâtir un monde multipolaire égal, il faut assurer l’égalité des droits, des chances et des règles à tous. Pour bâtir un monde multipolaire ordonné, il faut respecter ensemble les buts et principes de la Charte des Nations Unies. Pour réaliser une mondialisation bénéfique pour tous, il faut agrandir et bien répartir le gâteau du développement économique. Pour réaliser une mondialisation inclusive, il faut soutenir les efforts de chaque pays dans la recherche d’une voie de développement adaptée à ses réalités nationales.

Il ne faut plus que certain ou quelques grands pays monopolisent les affaires internationales, et que les pays du monde soient hiérarchisés en fonction de leur « force ». Il ne faut non plus que ceux qui ont le plus gros poing aient le dernier mot, et encore moins que certains pays soient automatiquement à la table alors que d’autres ne puissent que rester sur le menu.

La multipolarisation ne signifie pas la division du monde en blocs, et encore moins la fragmentation ou le désordre. Les pays doivent tous agir dans le cadre du système international centré sur l’ONU et coopérer dans le processus de la gouvernance mondiale.

Toutes les vies se valent, sans distinction de race ou de religion.

Ne pas pouvoir mettre fin à la catastrophe humanitaire causée par le conflit palestino-israélien alors que nous sommes déjà au 21e siècle, est une tragédie pour l’humanité, et surtout une honte pour la civilisation. Rien ne saurait plus justifier la prolongation du conflit ou les tueries des civils.

Il ne faut plus négliger le fait que le territoire palestinien est depuis longtemps sous l’occupation. Il ne faut plus s’esquiver face au rêve tant chéri du peuple palestinien de créer un État indépendant. Et il ne faut plus laisser persister de génération en génération les injustices historiques subies par les Palestiniens ni tarder à les redresser.

C’est seulement quand la justice aura été rendue au peuple palestinien et que la solution à deux États aura été intégralement mise en œuvre que nous pourrons définitivement sortir du cercle vicieux du conflit palestino-israélien, éradiquer à la source le terreau des courants extrémistes et réaliser véritablement la paix durable au Moyen-Orient.

Nous soutenons l’obtention par la Palestine du statut d’État membre de l’ONU et appelons certain membre du Conseil de Sécurité à cesser d’y faire obstacle. Nous appelons à l’organisation d’une conférence internationale de paix d’une plus grande ampleur, d’une plus grande autorité et plus substantielle pour établir un calendrier et une feuille de route de la mise en œuvre de la solution à deux États.

En veillant à tirer des enseignements des pratiques internationales et à puiser de la sagesse dans la culture chinoise, nous sommes parvenus à trouver une voie de règlement des points chauds aux caractéristiques chinoises : respecter le principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui, le principe du règlement politique, le principe de l’objectivité et de l’impartialité et le principe consistant à s’attaquer aussi bien aux symptômes qu’aux racines du problème.

Sur tout dossier brûlant, la Chine cherche à favoriser les pourparlers de paix et non à jeter de l’huile sur le feu.  

La justice habite dans le cœur de tous les peuples. C’est de la crédibilité que provient l’influence.

La Chine travaillera avec tous les autres pays à forger le consensus pour mettre fin aux conflits et à bâtir des ponts pour les pourparlers de paix, en vue de construire un monde de paix durable et de sécurité universelle.

Ce triptyque, qui consiste à coller à la Chine trois étiquettes à la fois, à savoir, partenaire, concurrent et rival systémique, n’est ni conforme à la réalité ni viable. Il a perturbé et entravé le développement des relations sino-européennes. C’est comme si on conduisait une voiture et arrivait à un carrefour où les feux rouge, jaune et vert étaient tous allumés, comment peut-on avancer ?

Les relations sino-européennes doivent être définies comme un partenariat, leur aspect dominant doit être la coopération, leur valeur essentielle, l’autonomie, et leurs perspectives, le bénéfice mutuel. Nous espérons que les relations sino-européennes auront toujours le feu vert pour avancer sans entraves.

Une Europe puissante est dans l’intérêt de long terme de la Chine. De même, une Chine puissante est dans l’intérêt fondamental de l’Europe.

Tant que la Chine et l’Europe optent pour la coopération gagnant-gagnant, il ne pourra y avoir de confrontation des blocs. Tant qu’elles s’attachent à l’ouverture et au bénéfice mutuel, la démondialisation ne pourra jamais prendre l’ascendant.

Les gens verront tôt ou tard une « photo de famille » de la communauté internationale dont tous les membres respectent le principe d’une seule Chine. Ce n’est qu’une question de temps.

Plus l’attachement au principe d’une seule Chine est ferme, mieux la paix dans le détroit de Taiwan est garantie.

Notre politique est très claire, c’est de continuer de travailler avec la plus grande sincérité à des perspectives de réunification pacifique. Notre ligne rouge est elle aussi très claire, c’est de ne jamais laisser séparer Taiwan de la mère patrie.

Quiconque dans l’île de Taiwan prône l’« indépendance de Taiwan » sera puni par l’Histoire. Quiconque à l’international enhardit et soutient les forces visant l’« indépendance de Taiwan » finira par subir les maux qu’il a lui-même semés.

Tous les Chinois doivent préserver l’intérêt fondamental de la nation chinoise, s’opposer ensemble à l’« indépendance de Taiwan » et soutenir la réunification pacifique.

La Chine et les pays dans son voisinage sont voisins pour toujours. L’Asie est notre foyer commun. Construire une Asie prospère est l’aspiration commune des pays de la région.

Depuis que le Président Xi Jinping a avancé le principe d’amitié, de sincérité, de bénéfice mutuel et d’inclusion, la Chine et ses pays voisins, en œuvrant au bon voisinage, à la sincérité, au bénéfice mutuel, à l’ouverture et à l’inclusion, ont créé une nouvelle dynamique de bonne entente et d’amitié et frayé une voie de coexistence propre à l’Asie.

Nés en Asie, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont su transcender les différences en termes de système social et d’idéologie et sont aujourd’hui des normes fondamentales régissant les relations internationales et des principes fondamentaux du droit international. C’est une contribution de la sagesse orientale à la gestion des relations interétatiques.

Nous sommes prêts à travailler avec les pays voisins à faire rayonner les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, afin de construire une communauté d’avenir partagé pour l’Asie et aussi pour toute l’humanité et de continuer d’apporter la contribution asiatique à la paix mondiale et l’impulsion asiatique à la croissance mondiale.

Tous nos efforts ont un même objectif, celui de préparer le terrain pour la cessation des combats et les pourparlers de paix.

Les expériences du passé montrent qu’une crise prolongée souvent dégénérera et conduira à une escalade qui pourrait aller au-delà des prévisions des parties prenantes, et que si les pourparlers de paix ne peuvent s’amorcer, les malentendus et les erreurs d’appréciation s’accumuleront, et une plus grande crise éclatera. Des leçons sont à tirer là-dessus.

Tout conflit finit par se régler autour d’une table des négociations. Plus tôt les négociations seront lancées, plus vite la paix deviendra réalité.

La Chine soutient la tenue en temps opportun d’une conférence internationale de paix qui soit reconnue par la Russie et l’Ukraine, qui réunisse sur un pied d’égalité les différentes parties et qui permette une discussion équitable de tous les plans de paix.

La Chine demeure un puissant moteur de croissance et la prochaine Chine, c’est la Chine.

Le développement de la Chine repose non seulement sur une croissance quantitative raisonnable, mais aussi sur une amélioration qualitative effective.

Ceux qui misent sur l’échec de la Chine finiront par nuire à leurs propres intérêts et ceux qui en font une lecture erronée rateront les opportunités.

Nous espérons que davantage de pays pourront accorder des facilités de visa aux citoyens chinois, et travailler conjointement avec nous à construire des réseaux rapides pour la circulation transfrontalière des personnes et à accélérer la reprise des vols passagers internationaux, pour que les Chinois puissent partir en voyage quand ils le souhaitent et que nos amis étrangers se sentent chez eux quand ils viennent en Chine.

Si la paix et la stabilité ont pu être maintenues en Mer de Chine méridionale, c’est grâce aux efforts conjoints de la Chine et des pays de l’ASEAN. Les enseignements les plus importants que nous en avons tirés sont deux principes à poursuivre : Les divergences doivent être gérées et réglées de manière adéquate par les pays directement concernés à travers le dialogue, les consultations et les négociations ; La paix en mer doit être préservée par les efforts conjoints de la Chine et des pays de l’ASEAN.

Nous n’acceptons pas que la bonne foi soit abusée ni que le droit de la mer soit déformé. Face aux atteintes délibérées à nos intérêts, nous prendrons des actions légitimes pour défendre nos droits conformément à la loi, et face aux provocations injustifiées, nous y répondrons par des contre-mesures immédiates et légitimes.

Nous entendons travailler ensemble avec les pays de l’ASEAN pour parvenir au plus tôt à un code de conduite en Mer de Chine méridionale et faire de la Mer de Chine méridionale une mer de paix et de coopération.

Nous estimons qu’il faut accorder la même importance au développement et à la sécurité, embrasser les nouveautés et les nouvelles opportunités sans oublier de monter les freins avant de prendre la route, et travailler ensemble à promouvoir la gouvernance mondiale de l’IA.

Nous estimons qu’il faut garantir essentiellement trois points : les bienfaits, la sécurité et l’équité.

Les tentatives de monter une « petite cour avec de hauts murs » dans le domaine de l’IA aboutiront à une nouvelle erreur historique. Cela ne saurait entraver le développement scientifique et technologique des autres, et ne fera que saboter l’intégrité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales et réduire les capacités de l’homme à répondre aux risques et défis.

Dans le domaine de l’IA, la coopération entre grands pays est d’une grande importance, de même que le renforcement des capacités des pays en développement. Nous soumettrons en temps opportun à l’Assemblée générale des Nations Unies un projet de résolution sur l’intensification de la coopération internationale sur le renforcement des capacités de l’IA, en vue de renforcer le partage de technologies entre différentes parties, de combler le fossé de l’IA et de ne laisser aucun pays en arrière.

La Chine et l’Afrique, frères pour le meilleur et le pire, ont combattu côte à côte dans la lutte contre l’impérialisme et le colonialisme, fait preuve de solidarité sur la voie du développement et du redressement et défendu résolument la justice face aux aléas internationaux.

La Chine continuera de se tenir fermement aux côtés de ses frères africains, de soutenir l’Afrique pour qu’elle accède à une véritable indépendance d’esprit et de pensée, de l’accompagner dans le renforcement de sa capacité de développement autonome, et d’appuyer l’accélération de la modernisation du continent.

Nous espérons que toutes les parties pourront, comme ce que fait la Chine, apporter une plus grande attention à l’Afrique, s’y engager davantage et soutenir son développement.

La prochaine conférence du Forum sur la Coopération sino-africaine se tiendra cet automne en Chine. Six ans après, les dirigeants chinois et africains se retrouveront à Beijing. Je suis convaincu que par ce sommet, la Chine et l’Afrique feront rayonner l’amitié traditionnelle, approfondiront la solidarité et la coopération, ouvriront de nouveaux horizons à l’accélération du développement partagé, et écriront une nouvelle page de la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique.

La question de la péninsule coréenne perdure depuis de nombreuses années. Le nœud du problème est clair : Le vestige de la guerre froide demeure, le mécanisme de paix n’a toujours pas été mis en place et la question de la sécurité n’a pas été fondamentalement réglée. Le remède est connu : l’approche à double voie et le principe de procéder par étapes et de manière synchronisée proposés par la Chine.

Quiconque cherche à utiliser la question de la péninsule coréenne pour relancer la confrontation de la guerre froide assumera ses responsabilités envers l’Histoire. Quiconque cherche à saboter la paix et la stabilité dans la région en payera un prix lourd.

La première priorité est de mettre fin à la dissuasion et à la pression et d’en finir avec la spirale de la confrontation. La solution fondamentale réside dans la reprise du dialogue et des négociations pour régler les préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties et notamment celles de la RPDC, et faire avancer le processus du règlement politique de la question de la péninsule coréenne.

Il n’y a qu’un seul système international, celui centré sur les Nations Unies. Il n’y a qu’un seul ordre international, celui fondé sur le droit international. Il n’y a qu’un seul ensemble de règles, les règles fondamentales régissant les relations internationales basées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies. Aucun pays ne saurait arbitrairement en imposer un autre.

Le rôle de l’ONU doit être renforcé et non affaibli, et sa place doit être préservée, et non remplacée.

Nous sommes prêts à travailler avec la communauté internationale à soutenir le développement et le perfectionnement continus de l’ONU pour que l’Organisation, en reposant sur l’état de droit international, en respectant la justice et l’équité, en poursuivant la coopération gagnant-gagnant et en veillant à l’efficacité dans l’action, porte le véritable multilatéralisme et œuvre sans cesse à la démocratisation et au respect du droit dans les relations internationales.

Lancée par le Président Xi Jinping il y a plus de dix ans, l’Initiative « la Ceinture et la Route » a porté des fruits abondants. Elle est devenue le bien public mondial le plus apprécié et la plus grande plateforme de coopération internationale, et a offert une voie de coopération, d’opportunité et de prospérité aux pays partenaires en vue d’un développement commun.

Nous sommes prêts à travailler avec les différentes parties pour poursuivre l’esprit de la Route de la Soie et mettre en œuvre les acquis du troisième Forum « la Ceinture et la Route » pour la Coopération internationale en vue d’inaugurer une nouvelle décennie d’or pour la coopération dans le cadre de l’Initiative.

Nous travaillerons à la montée en gamme de l’interconnexion matérielle, à un développement solide et approfondi de la connectivité immatérielle et au rapprochement continu des peuples, pour que l’Initiative « la Ceinture et la Route » procure durablement des opportunités à tous en vue des bénéfices partagés.

La Chine ne cherche pas une modernisation qui ne profite qu’à elle seule. Nous espérons que la coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » deviendra un moteur pour le développement commun de tous les pays et un accélérateur pour la modernisation dans le monde entier.

Le développement des BRICS contribue à l’augmentation des forces pour la paix et à l’élargissement du front mondial pour la justice. Cela ne doit pas être considéré comme un défi.

Le Sud global se distingue par son esprit d’indépendance et poursuit la tradition de se renforcer dans l’unité. Il n’est plus une majorité silencieuse. Il est désormais une force clé dans la transformation de l’ordre international et incarne l’espoir dans un monde qui traverse des changements inédits.

La Chine était, est et sera toujours un membre déterminé du Sud global. Elle respire au même rythme que les autres pays du Sud et recherche un avenir partagé avec eux. Elle est toujours un pilier dans le développement et le redressement du Sud global.

L’année 2024 sera une année de récoltes pour la coopération du Sud global et marquera un nouveau départ pour la solidarité entre les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Nous attendons de rassembler avec les différentes parties la force du Sud pour la solidarité et la coopération entre pays en développement et de valoriser ensemble les temps forts du Sud dans la gouvernance mondiale.

La diplomatie au service du peuple exige des efforts constants.

La diplomatie chinoise est une diplomatie du peuple. Servir le peuple et satisfaire nos compatriotes sont toujours les buts que nous recherchons.

Les histoires de la Chine sont fascinantes. Raconter la Chine, c’est tout d’abord raconter le Parti communiste chinois. Depuis plus d’un siècle, le PCC a uni et conduit le peuple chinois dans une lutte opiniâtre pour frayer une voie de la modernisation à la chinoise et créer un miracle de développement jamais connu dans l’histoire de l’humanité. Tel est le thème le plus passionnant des histoires de la Chine.

Raconter la Chine, c’est au fond raconter le peuple chinois. Le peuple est le personnage principal des histoires chinoises. Sous la direction du PCC, les plus de 1,4 milliard de Chinois ont persévéré dans leurs efforts et travaillé assidûment pour une vie meilleure, écrivant les chapitres les plus splendides des histoires chinoises.

Raconter la Chine, c’est aussi raconter le renforcement mutuel entre la Chine et le reste du monde. La Chine a toujours associé son propre développement au développement commun des différents pays du monde, et travaillé sans relâche à approfondir la réforme et à élargir l’ouverture, ce qui a non seulement permis son propre développement, mais aussi contribué à celui du monde entier. Tel est le récit le plus grandiose des histoires chinoises.

Ce que les histoires de la Chine nous enseignent, c’est que tant que les pays du monde explorent librement leurs voies de modernisation en partant de leurs conditions nationales respectives, on verra émerger un paysage splendide et multicolore de la modernisation mondiale, tel un jardin où toutes les fleurs s’épanouissent.

Nous serons heureux de voir plus d’amis étrangers nous rejoindre pour raconter une Chine vibrante et dynamique ainsi que les efforts conjoints de la Chine et des différents pays du monde pour construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

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